Juan Branco, sans filtre : un réquisitoire contre la République et une vision radicale de l’avenir
Dans un entretien fleuve diffusé en direct sur le média Thinkerview, l’avocat et écrivain Juan Branco se livre à un exercice rare de parole libre, où se mêlent critique féroce du pouvoir, récit personnel et propositions de rupture politique. À quelques mois de l’élection présidentielle, il prend le temps de développer sa vision de la France, de ses institutions, et des moyens d’en sortir, selon lui, du déclin démocratique et moral dans lequel elle s’enlise.
Un parcours militant au cœur du conflit social
Dès les premières minutes, Juan Branco rappelle son engagement : avocat de terrain, défenseur des Gilets jaunes et de nombreux citoyens confrontés à une répression judiciaire et policière qu’il juge disproportionnée. Il cite des procès remportés contre des figures du pouvoir actuel, dont Emmanuel et Brigitte Macron, pour illustrer ce qu’il qualifie d’affrontement entre les puissants et les plus fragiles.
Une justice « instrumentalisée »
L’un des fils rouges de l’entretien est la critique frontale du système judiciaire français. Selon Branco, une partie de la magistrature est tenue par une hiérarchie complice du pouvoir politique, empêchant toute indépendance réelle. Il affirme avoir subi 43 procédures judiciaires en quelques années, en réponse directe à son opposition politique, illustrant selon lui la dérive autoritaire du régime.
Institutions obsolètes, nécessité de rupture
Il fustige l’archaïsme de la Ve République, en particulier le rôle des députés, qu’il juge totalement déconnectés et inutiles. Il appelle à repenser le fonctionnement démocratique dans un monde où la communication est instantanée, et les structures de pouvoir héritées du XVIIIe siècle n’ont plus de sens.
